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Le PS est irrécupérable
10/10/2011 15:30
L’alternance, mais pas l’alternative
Certes, Arnaud Montebourg créé la surprise du premier tour, en réussissant à distancer Ségolène Royal et Manuel Valls, dont on se demande souvent ce qui le distingue de l’UMP. Mais malgré tout, l’aile gauche du Parti Socialiste a seulement réuni un sixième des voix. Elle reste relativement marginalisée dans un parti qui l’a toujours maltraitée, à part pendant la parenthèse collectiviste de la fin des années 1970 et du début 1980 et qui l’avait alors mené au pouvoir.
En fait, le Parti Socialiste a de nouveau démontré qu’il est un parti de centre-gauche, absolument pas réformiste et qui ne remet pas en question la libre circulation des biens, des capitaux et des personnes, par un internationalisme imbécile qui continue de lui faire rejeter la nation et les frontières, qui restent vues comme des notions interdites. Seul Jean-Pierre Chevènement ose porter ces idées que Jean-Luc Mélenchon hésite toujours à enfourcher.
Bien sûr, Martine Aubry pourrait apparaître à certains comme plus à gauche que François Hollande. Mais il faut surtout y voir une question de forme et pas tellement de fond. L’ancienne première secrétaire a pris pour conseiller économique Elie Cohen, elle fréquente Alain Minc et son héritage familial ne la place pas dans une position très confortable pour remettre en cause la liberté de circulation des capitaux que son père avait mis en place avec Pascal Lamy il y a 20 ans.
L’alternance avant l’explosion
Alors bien sûr, il est probable que le PS gagne en 2012. Je ne vois pas comment une majorité de Français pourrait vouloir prolonger le bail de Nicolas Sarkozy à l’Elysée après un quinquennat calamiteux, tant d’un point de vue de la forme que du fond. L’aggravement de la crise de la zone euro sape tous les jours davantage le seul argument auquel se raccrochait la majorité, à savoir que le président sortant aurait bien géré la crise et que lui seul serait à la hauteur de la situation.
Mais si la crise continue trois ans après, c’est qu’elle n’a pas été bien gérée et le bilan est tellement négatif qu’il devrait être balayé de manière bien plus sévère que Valéry Giscard d’Estaing en 1981. Et tant mieux après tout. Il faut sans doute encore que les socialistes démontrent leur incapacité à gérer la crise économique actuel pour que les Français aient l’envie d’envoyer balader ce personnel politique, comme celui de la 4ème République avait été envoyé au musée en 1958.
Dans une semaine, François Hollande devrait être investi candidat du PS. Se posera alors la question aux électeurs sincères de gauche de soutenir un homme qui continuera toutes les politiques menées depuis 25 ans ou de soutenir un candidat de rupture avec cette mondialisation néolibérale.
Laurent Pinsolle
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